Par la faute du leader libyen –s’il l’est encore-, et par temps, morphologie et manque de moyens interposés, quelques 250 personnes se sont noyées sur les côtes de Kerkennah, que l’armée et les garde-côtes n’ont pas pu sauver…
Selon des précisions que nous avons obtenues concernant le bateau libyen –qui aurait été envoyé par les autorités de Tripoli-, celui-ci transportait à son bord environ 850 personnes (deux Tunisiens) –dont des femmes et des enfants-, alors que sa capacité n’était que 500 personnes.
En fait, ce bateau était parti de Tripoli et a erré pendant six jours en direction des côtes italiennes avant de venir chavirer sur les côtes de Kerkennah à Sfax.
Selon un témoin oculaire, les garde-côtes et les unités de l’armée ont voulu sauver d’abord les enfants et les femmes et auraient ordonné qu’ils se regroupent à l’arrière du bateau. C’est en ce moment que s’est produit un mouvement de panique, tout le monde être sauvé le premier, le bateau s’est penché sur les bas-côtés, entraînant la noyade de plusieurs dizaines de personnes.
On nous a également précisé que l’opération a été rendue difficile parce qu’il fallait transporter par petit groupe les personnes du bateau vers des petites embarcations situées à environ 500 mètres, et des celles-ci vers un grand navire de l’armée. Quant aux autres rescapés, ils ont été acheminés dans les camps de Choucha.
En outre, et toujours selon notre source, le capitaine du bateau aurait quitté le navire le laissant entre deux personnes qui n’avaient pas les qualifications requises pour le faire naviguer.
HCH