Dans un communiqué de l’Elysée, la Présidence de la République réaffirme l’engagement de la France et des autres membres du G8, dans le cadre du “Partenariat de Deauville” à aider les pays arabes dans la transition vers des sociétés libres et démocratiques.
La Tunisie et l’Egypte sont les premiers pays à s’être engagés dans cette transition et à rejoindre le Partenariat de Deauville. Les Banques multilatérales de développement sont prêtes à mobiliser plus de 20 milliards de dollars, dont 3,5 milliards d’euros provenant de la BEI au profit de l’Egypte et de la Tunisie d’ici 2013.
Les membres du G8 accompagneront aussi la Tunisie et l’Egypte. L’action de la France passe par deux canaux : celui des institutions européennes qui mobiliseront, au-delà de l’action de la BEI, plus d’1 milliard d’euros en leur faveur d’ici 2013 et celui de l’Agence Française de Développement qui apportera près de 1,1 milliard d’euros de prêts à conditions avantageuses sur cette même période, pour soutenir la transition démocratique dans ces deux pays.
Cette aide directe de la France à la Tunisie et à l’Egypte, de respectivement 425 millions d’euros et de 650 millions d’euros, sera ciblée sur la reprise économique et la création des conditions d’une croissance plus équitable, la formation professionnelle et l’accès à l’emploi. Cet effort exceptionnel comprend, au-delà d’un soutien budgétaire immédiat, un renforcement des dispositifs de garanties en faveur des PME, et le développement de projets d’infrastructure-clefs pour améliorer les conditions de vie dans les zones déshéritées.
Dès aujourd’hui, l’Agence française de Développement a signé un prêt d’appui budgétaire de 185 millions d’euros pour soutenir la stabilité économique de la Tunisie.