Dans la perspective de la réunion du G-8, la Banque a publié aujourd’hui un rapport mettant l’accent sur les quatre éléments clés du développement de la région :
Le renforcement du cadre de gouvernance : il faut chercher avant tout à ouvrir la sphère publique aux citoyens, à soutenir la société civile pour promouvoir la responsabilité sociale, à mettre les technologies de l’information et des communications au service de la gouvernance et du développement, à contrôler les prestations de services et à renforcer le gouvernement d’entreprise.
L’inclusion économique et sociale : améliorer les perspectives des régions les moins avancées telles que le centre-ouest de la Tunisie, la basse Égypte et la haute Égypte ; promouvoir la participation des femmes à la vie économique et sociale dans une région où le taux de participation de la population féminine à la vie active est le plus bas du monde ; soutenir la mise en place de filets de protection sociale et d’aide ciblée en faveur des pauvres.
La création d’emplois : surmonter le problème d’un taux de chômage de 10 % (24 % chez les jeunes) en créant les 40 millions d’emplois supplémentaires dont aura besoin la région dans les dix années à venir — et davantage si le taux de participation à la vie active devait atteindre les niveaux observés dans d’autres régions. La population féminine est aux prises avec des défis particulièrement redoutables : le taux de chômage est d’environ 40 % parmi les jeunes femmes d’Égypte et la Jordanie.
L’accélération de la croissance du secteur privé, comme moteur principal de l’emploi et de l’innovation. Cette région est la région la moins intégrée à l’économie mondiale. Les investissements et échanges commerciaux internationaux peuvent apporter des capitaux, des technologies, des compétences, et fournir un accès aux marchés. Les investissements locaux peuvent multiplier les possibilités de croissance dans un nouveau cadre concurrentiel.