Le Tunisien Anis Amri, auteur présumé de l’attentat qui a fait 12 morts le 19 décembre dans un marché de Noël de Berlin, ne disposait pas en Italie de l’appui d’un réseau particulier, a déclaré jeudi le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni.
Anis Amri a été tué par la police italienne lors d’une fusillade le vendredi 23 décembre près de Milan.
” Rien n’indique qu’Anis Amri (…) avait en Italie des réseaux particuliers “, a déclaré le chef du gouvernement italien lors d’une conférence de presse, rapporte l’agence Reuters.
Par ailleurs, une porte-parole du ministère public allemand a déclaré, jeudi, que le système de freinage automatique du camion-bélier qui a tué 12 personnes la semaine dernière à Berlin a stoppé le véhicule après une course de 70 à 80 mètres et permis d’éviter un bilan plus lourd.
Elle a également indiqué que des analyses avaient permis de montrer que l’arme avec laquelle Anis Amri, le principal suspect, a tiré sur la police italienne est du même calibre que celle utilisée dans la cabine du poids-lourd.
D’autres examens sont en cours pour établir avec certitude qu’il s’agit de la même arme, a-t-elle dit.
Un ressortissant tunisien interpellé a par ailleurs été libéré par les autorités allemandes qui enquêtent sur une personne figurant dans le répertoire téléphonique d’Anis Amri.
“L’enquête a montré que la personne arrêtée n’était pas le contact possible d’Anis Amri et elle a donc été libérée”, a dit la porte-parole.
Le parquet néerlandais a fait savoir mercredi qu’en provenance d’Allemagne, Anis Amri avait peut-être transité par les Pays-Bas. En France, une enquête est en cours pour retracer son itinéraire exact.
Anis Amri a été vraisemblablement aperçu sur des images de vidéosurveillance tournées jeudi 22 décembre à la gare de Lyon-Part-Dieu, la veille de sa mort, ajoute la même source.