Des activistes tunisiens ont appelé le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour exonérer les Maghrébins de la taxe imposée sur les véhicules.
Les relations de la Tunisie avec les pays du Maghreb doivent rester au dessus de toute considération, ont-ils souligné, dans une déclaration publiée mardi.
Des journalistes, avocats, enseignants, universitaires, anciens députés et hommes d’affaires ont mis en garde contre les incidences négatives de cette affaire “provoquée”, si elle n’est pas réglée à temps.
Ils ont appelé le gouvernement à dire la vérité sur la nature des relations entre la Tunisie et l’Algérie et à contrecarrer les tentatives étrangères visant à déstabiliser la région.
Maintenir cette taxe risque de nuire aux relations historiques tuniso-algériennes, ont-ils encore averti.
Une taxe d’un montant de 30 dinars a été imposée par la Tunisie sur tout véhicule étranger à la sortie du territoire. Une décision qui a suscité l’indignation des Algériens.
En août dernier, des médias algériens ont rapporté la protestation de dizaines de chauffeurs de taxi de Annaba, Souk Ahras et Guelma qui assurent 3 à 4 voyages par jour en direction de la Tunisie.
La taxe sur les véhicules a également suscité le mécontentement des conducteurs des voitures particulières et des camions de marchandises. Ces derniers ont refusé d’entrer en Tunisie par le poste frontalier d’El Ayoun, en protestation contre l’imposition de cette taxe.