La Grèce dit un « non » à ses créanciers

Dix millions de Grecs étaient appelés aux urnes dimanche 5 juillet 2015, pour le référendum portant sur la dernière proposition de réformes des créanciers du pays.

Après dépouillement de plus de 90% des bulletins, le non l’emporte largement, à plus de 61%.Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a déclaré, dans une allocution télévisée, que le résultat du vote ne signifie pas « une rupture avec l’Europe », mais « le renforcement de notre pouvoir de négociation » avec les créanciers, l’Union européenne et le Fonds monétaire international.