Pour la secrétaire d’Etat en charge du dossier des martyrs et blessés de la Révolution, son entrée dans le nouveau gouvernement est “une manière de réhabiliter les familles des martyrs et blessés de la révolution”.
“Tout ce qui a été dit à propos de ma nomination à ce poste relève d’opinions personnelles qui, vues sous l’angle de la liberté d’expression et de protestation, sont acceptables”, a-t-elle estimé, vendredi, dans des déclarations aux journalistes en marge de la cérémonie de passation de pouvoir entre le gouvernement sortant et celui de Habib Essid, à Dar Dhiafa à Carthage, appelant, par contre, à “éviter les discours nihilistes et de discorde” et à “respecter les familles des martyrs et blessés de la Révolution.
Interrogée sur ce quelle allait entreprendre en priorité, Majdouline Cherni a fait référence au programme initial de 100 jours fixé par le chef du gouvernement, assurant qu’elle fera en sorte que soit donné aux familles des martyrs et blessés de la révolution “leur droit constitutionnel à la couverture-santé et à la prévoyance sociale”.
La nomination de Majdouline Cherni, soeur du martyr de la Garde nationale Socrate Cherni, avait provoqué des protestations, notamment de la part de certaines familles de martyrs des institutions sécuritaire et militaire.