Le président du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, a été reçu, dimanche à Alger, par le président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
«Cette visite de 24 heures, a pour objectif de renforcer les concertations autour des moyens de surmonter les difficultés que connaît la région notamment à la lumière de la situation en Libye », a indiqué à l’Agence TAP, le porte-parole du parti, Ennahdha Zied Ladhari.
Dans une déclaration aux médias, rapportée par l’agence de presse algérienne APS, Ghannouchi a affirmé que « l’entretien a été une occasion pour discuter avec le président Bouteflika de la situation dans notre région et les défis auxquels elle fait face notamment ceux liés aux ingérences étrangères et leurs conséquences sur la région toute entière ».
La rencontre a permis également « d’échanger les vues avec le président de la République algérienne et d’écouter ses conseils sur nombre de questions liées à la situation particulière prévalant actuellement dans les régions du Machreq et du Maghreb notamment en Libye », a-t-il indiqué.
Selon la même source, Ghannouchi a souligné que « la condamnation de l’intervention étrangère visant à régler la crise politique et sécuritaire que traverse la région a constitué un point de convergence entre les deux parties, lesquelles ont réitéré leur volonté de résoudre les problèmes de la région en se basant sur « les principes de concertation et de dialogue».
Dans sa déclaration, Ghannouchi a estimé que l’intervention étrangère constitue « un problème et non une solution », précisant que la véritable solution réside dans la « politique consensuelle et le dialogue national entre les différents courants politiques », rapporte l’APS.
L’audience s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée populaire algérienne (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa et du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal.
Ghannouchi était accompagné notamment du président du Conseil de la Choura du parti Ennahdha Fethi Ayadi, du Conseiller politique du parti Lotfi Zitoun, du responsable des relations internationales Rafik Abdessalem et du membre du parti Ameur Larayedh.