Festival Récital de poèmes à Sidi Bou Said

A la beauté de la parole s’ajoute la beauté du cadre, le jardin de la Mairie de Sidi Bou Said où les poètes méditerranéens ont traversé la rive Sud pour réciter leurs peines, leurs douleurs et leurs nostalgies mais aussi leurs rêve, leurs espoirs et leurs amours.

“Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée”, le Festival de poésie de Sète (France) à Sidi Bou Saïd, fait son périple méditerranéen, les 23 et 24 mai, sur les hauteurs de la colline de Sidi Bou Saïd.

//Le périple d’un navire de poètes méditerranéens //

Parti de Sète, cette ville française située au Nord de la Méditerranée, avec ses quais et ses ports, le festival de poésie fait une escale de deux jours sur les plus beaux endroits de la colline, en bleu et blanc, qui fut longtemps, par son emplacement magnifique, un véritable carrefour des civilisations, adoré pour sa verdure, son architecture atypique et son port.

A cette similitude des lieux vient s’allier une similitude des causes humaines que porte le poète méditerranéen en lui. A Carthage ou à Tyr, à Athènes ou à Rome, en Alexandrie ou à Lisbonne, à Istanbul où Al Qods, le rêve est toujours le même et la douleur qui habite les âmes est sans doute partagée.

“Je..sais..que..j’aime..énormément..une femme..mais..je ne sais pas..laquelle”, une phrase du français Patrick Dubost où la poésie cède la place à l’admiration. Sous les ovations et les sourires du public, Dubost présente un récital fou et philosophique en alternant, les petits mots de son poème-phrase «Pourquoi», en une lecture instantanée en Français et en Arabe sur fond musical.

Cette performance poétique dont le «thème principal est le sentiment d’Amour entre l’homme et la femme, émane de l’imaginaire mais pas vraiment d’une histoire vécue», dit le poète dans une déclaration à la TAP.

//Vénus Khoury-Ghata, éternelle fille du Liban//

La poésie, une parole qui vient de l’intérieur, une ode qui traverse les mots et fond dans l’âme, un voyage spirituel où parfois les mots prennent tout leur sens pour s’infiltrer dans le plus profond du poète qui l’a créé.

Vénus Khoury-Ghata, la célèbre romancière franco-libanaise pleure la nostalgie dans un récital émouvant. Sans titre, son poème fait ressortir sa douleur et le deuil qui l’habite pour sa mère, sa patrie et son petit village Bcharre perché sur les hauteurs du Mont du Liban.

Suivra… C-Faty