Le Conseil d’administration de la CGE (Conférence des grandes écoles) vient d’annoncer l’intégration de l’Ecole supérieure privée d’Ingénierie et de Technologie (ESPRIT) de Tunis, ainsi que l’Ecole nationale supérieure de Cognitique de l’Institut Polytechnique de Bordeaux, et l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat.
Le même conseil d’administration a également annoncé l’intégration de L’université Paris Dauphine, spécialisée en sciences des organisations et de la décision, à la Conférence des grandes écoles (CGE), une première pour une université, ont annoncé mardi les deux institutions.
«Les étudiants nous assimilent à une grande école, les DRH aussi pour leur recrutement», a expliqué à l’AFP Laurent Batsch, président de l’Université Paris Dauphine, pour qui l’intégration de son établissement à la CGE semblait «naturelle».
«On a pris aux grandes écoles la sélection des étudiants et la professionnalisation de nos enseignements, et de notre origine universitaire nous avons conservé notre culture, notre recrutement des enseignants et la recherche», énumère-t-il.
Ces adhésions illustrent «l’attractivité et la diversité du système des grandes écoles», a estimé la CGE, pour qui c’est la preuve de sa «notoriété internationale».
La CGE c’est quoi?
Créée en 1973, la CGE regroupe des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français et étrangers qui forment leurs diplômés dans une recherche constante de l’excellence, en liaison avec le monde de l’entreprise, les acteurs de l’économie et de la société civile.
Elle a pour vocation de susciter et coordonner des réflexions et travaux sur l’enseignement, la pédagogie et la recherche, dans une perspective d’amélioration du bien-être social et du développement durable.
Elle représente ses membres et effectue des démarches d’intérêt commun auprès des pouvoirs publics nationaux, communautaires et internationaux.
La CGE, organisme accréditeur de formations pour ses membres (Mastères Spécialisés, MSc, BADGE) apporte son label de qualité pour garantir l’adéquation des programmes avec les attentes du marché du travail et promouvoir, sous toutes ses formes, tant en France qu’à l’étranger, le développement et le rayonnement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, dans un objectif d’excellence, en liaison avec les pouvoirs publics, les acteurs de l’économie et la société.
L’admission à la CGE se fait sur des critères particulièrement exigeants portant à la fois sur la structure, les modalités de recrutement, les approches pédagogiques et l’accompagnement des étudiants dans les établissements. Dans un souci d’éthique, la Conférence des grandes écoles se fait un devoir de ne pas donner d’information permettant des comparaisons ou des classements de ses écoles membres.