Le Secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), Imed Daimi, a assuré, mercredi, que son parti est, plus que jamais, attaché à faire passer la loi portant immunisation de la révolution, notamment après le retour des Rcdistes, estimant que ces derniers constituent un “réel danger” pour la démocratie naissante.
Lors d’une rencontre, à El Hamma (gouvernorat de Gabès), avec des dirigeants et des partisans du CPR, Daimi a expliqué que son parti, qui a été le premier à proposer la loi immunisant la révolution, demeure attaché à son adoption, appelant à uvrer pour faire réussir l’actuelle étape, rompre avec l’ancien régime et réaliser les objectifs de la révolution.
Il a, par ailleurs, indiqué que le « CPR n’a pas encore décidé du choix du candidat pour la présidentielle », notant que les dirigeants du parti ont, auparavant, déclaré que le président Marzouki demeure « le candidat naturel » au cas où il se présenterait et que les institutions du parti valideraient sa candidature.
L’expérience de la Troika au pouvoir, dont le CPR a été l’un des principaux acteurs, présente des avantages mais aussi des inconvénients, notamment un manque de fermeté en termes de reddition de comptes et de traitement des dossiers des hommes d’affaires et des martyrs et blessés de la révolution, a ajouté Daimi.
Il a encore assuré que le fait de constituer une éventuelle alliance avec d’autres partis devrait se faire sur la base d’un projet économique et social équitable permettant de réaliser les objectifs de la révolution et de ne pas reproduire les mêmes erreurs des précédents gouvernements
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