Les 25 députés peinés par l’arrestation «musclée» d’Imed Dghij, ancien homme de main d’Imed Trabelsi, et marchand de boissons alcoolisée, seront cette fois-ci effondrés de savoir que le couperet de la loi pourrait bien tomber sur ce multirécidiviste et activiste islamiste confirmé. Cette fois-ci, il comparaîtra pour avoir proféré des propos haineux incitant à la violence.
Il faut rappeler que Imed Ajmi Mohamed Dghij, né le 10/01/1968, a d’ores et déjà comparu devant la justice pour avoir été impliqué dans deux précédentes affaires. La première, le 02/08/1993, pour avoir organisé une réunion non autorisée et appartenu à une association non autorisée. Le numéro du dossier était le 43701/393, et l’accusé a été jugé en 1993 et a été emprisonné en compagnie de Habib Ellouz, Sadek Chourouk, Hamadi Jebali et Ali Larayedh du 02/08/1993 au 02/12/93. C’est dire qu’il a été en très bonne compagnie.
La deuxième affaire a été déclenchée suite à un acte de violence ayant causé de graves blessures. Il a écopé de plus d’un mois de prison, soit du 13/04/2010 au 18/5/2010.
Imed Dghij n’est donc pas ce simple citoyen défenseur de la veuve et de l’orphelin et ardent militant contre la corruption. Il est bel et bien un membre actif du mouvement islamiste tunisien.
C’est bon à savoir dans le sens où il faut que chacun assume son appartenance et ses idées, et ne se couvre pas d’une fausse indépendance tout juste pour tromper l’opinion et servir une idéologie avec la crédibilité de la neutralité en plus.
A bon entendeur…
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