Il en est ainsi lorsqu’une organisation aussi prestigieuse que l’Alecso est dirigée par une personne aussi méprisante à l’égard des ressortissants du Maghreb.
Le Koweitien Abdullah Hamad Muhareb, aujourd’hui directeur général de l’Alecso, a voulu illustrer le respect qu’il doit aux hauts cadres maghrébins qu’il a «dégagés» dès qu’il a pris place à Tunis en se présentant à la cérémonie d’Adieu en Jeans (Voir photos). M. Muhareb, dont le salaire s’élève à 10.000 $, et qui a boudé son poste pendant 7 mois, a très vite fait de nettoyer l’Alecso en la débarrassant des Nord-Africains.
Sur les photos ci-haut, nous le voyons remercier les compétences sortantes, nettoyage ethnique oblige, habillé négligemment. Il est vrai que lorsqu’on est très influencé par les Américains, on aime se sentir à l’aise dans ses habits dont on se met en «Cowboy», mais lorsqu’on est encore plus influencé par les Britanniques, comme c’est le cas au Koweït, on y met la forme n’est-ce pas?
Chez les Britanniques, il est d’usage de porter des vêtements et souliers spécifiques en fonction du lieu et des occasions, ce qui résulte d’un strict protocole.
Pour les sortants maghrébins, «Al Muhareb» n’a pas trouvé mieux que de se mettre en blouson et en jeans avec l’air de dire «bon débarras», une humiliation de plus pour ceux conquis, il y a près de 7 siècles, partant de la presqu’île arabe.