Plusieurs partis ont souligné, mardi, l’impérieuse nécessité de serrer les rangs, de bannir la violence, de transcender les clivages politiques et de faire prévaloir l’esprit de consensus pour réussir la transition démocratique et réunir les conditions favorables au déroulement des prochaines élections, au service de l’intérêt supérieur de la Tunisie.
Dans une déclaration, le parti Al-Moubadara » a réaffirmé son attachement au dialogue national, en tant que « choix rationnel et responsable, à même de conduire le pays à bon port.
Il a, dans le même contexte, mis l’accent sur la nécessité d’aplanir les difficultés et de trouver des solutions aux problèmes urgents, afin de se tenir prêt à organiser des élections transparentes et crédibles.
Le parti « Al-Aridha », Courant de la réforme nationale a, quant à lui, plaidé en faveur de la formation d’un gouvernement de compétences indépendantes, qui aura à se pencher, en priorité, sur la lutte contre le terrorisme, la révision des nominations décidées sur la base de l’appartenance partisane et le traitement des dossiers du chômage et du développement régional.
Il s’agit, également, a-t-il ajouté, de prendre toutes les mesures nécessaires pour sauver l’économie nationale, améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, instaurer un climat électoral favorable et examiner les dossiers des martyrs et blessés de la révolution. Pour le parti « Al-Amen », « trois ans après son déclenchement, la révolution n’a pas encore réalisé ses objectifs ».
« Les disparités sociales et régionales ne cessent de s’accentuer et les problèmes du chômage et de la marginalisation ne cessent de s’amplifier », a-t-il estimé, imputant la responsabilité de la dégradation de la situation politique, économique et sociale du pays au faible rendement du pouvoir en place et de l’opposition.