Sévèrement critiqué pour une plaisanterie sur l’insécurité en Algérie, le président français a fait savoir qu’il regrettait “l’interprétation” qui avait été faite de ses propos.
“Chacun connaît les sentiments d’amitié que François Hollande porte à l’Algérie et le grand respect qu’il a pour son peuple.” C’est par un communiqué de l’Élysée que le président français s’est employé, dimanche 22 décembre, à désamorcer la polémique suscitée par sa boutade sur l’insécurité en Algérie.
Le chef de l’État “exprime ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos et en fera directement part au président Bouteflika”, ajoute le communiqué.
Le 16 décembre, devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui fêtait ses 70 ans, le président français avait déclaré sur le ton de la plaisanterie que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, était rentré d’Algérie “sain et sauf”. Avant d’ajouter : “C’est déjà beaucoup”.
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