Les travaux de la première rencontre inter-régionale sur ”l’évaluation des technologies de la santé dans les pays du Moyen-Orient” ont démarré lundi à Hammamet et se poursuivront jusqu’au 13 novembre courant.
Environ 40 participants venus des pays d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, de Canada, de Colombie, de Suède, d’Angleterre, d’Australie et d’Espagne prennent part à cette rencontre, organisée à l’initiative du Bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le Moyen-Orient.
M.Mohamed Salah Ben Ammar, Directeur général de l’Instance nationale d’accréditation en santé (INAS) a souligné la nécessité d’évaluer l’utilisation des technologies de la santé et de l’étude de leurs impacts socio-économiques et éthiques et de leur adaptation avec le système de santé de chaque pays.
Il a mis l’accent sur l’importance de l’expérience de la Tunisie dans ce domaine en tant que l’un des premiers pays qui ont procédé à la création d’une instance nationale d’accréditation en santé chargée, depuis sa création en 2012, de coordonner avec toutes les parties concernées dans le but de promouvoir le secteur.
“Le nombre des pays qui adoptent le système d’évaluation des technologies sanitaires s’élève à 52 dont la Tunisie et l’Iran”, a t-il ajouté, indiquant que tous les pays du Moyen-Orient n’ont pas encore entamé l’application de ce système.
De son côté Adham Ismail, conseiller régional des équipements médicaux et des technologies médicales au bureau régional de l’OMS pour la région du Moyen-Orient, a parlé de la rationalisation de la consommation relative aux technologies médicales, précisant que tout pays est appelé à mettre en place un dispositif national indépendant pour étudier le coût et l’efficience médicale outre l’aide du ministère de la santé à prendre les bonnes décisions.
Le Directeur régional des programmes de la région de la méditerranée à l’OMS, Samir Ben Yahmed a fait le point sur le changement du rôle des ministères de la santé dans cette région, expliquant qu’il se base désormais sur la mise en place d’une nouvelle méthodologie pour le système de la santé au lieu de se limiter à la direction du secteur.
Il a souligné dans ce même cadre l’importance de l’élaboration de critères scientifiques par des comités nationaux indépendants veillant sur l’évaluation des technologies médicales, expliquant que l’étude de la méthode de maîtrise de consommation de médicaments et d’usage d’équipements médicaux favorise l’amélioration de la qualité des services fournis aux patients.