Le personnel de la santé publique travaillant à l’hôpital régional du Kef a organisé, mardi, un sit-in, à la suite du décès d’une nourrisson, lundi, à cause de l’absence d’un médecin spécialiste et pour demander l’amélioration de leurs conditions professionnelles.
Les protestataires ont appelé à fournir le cadre médical spécialisé, notamment en gynécologie obstétrique, et à consolider les équipements médicaux, surtout au vu de la dégradation des conditions professionnelles et l’existence d’un manque flagrant des équipements à l’hôpital.
Le président du syndicat de base des agents de l’hôpital, Mohamed Hakri, a souligné que le service de gynécologie souffre d’un manque flagrant dans le cadre médical spécialisé. Il a expliqué que les services de santé sont, d’après lui, “dans un état alarmant à l’hôpital, surtout dans le domaine de la gynécologie”, ce qui a conduit à “un état de tension chez les travailleurs de ce service, notamment après le décès d’une nourrisson, à cause de l’inexistence du cadre médical nécessaire”.
Pour sa part, le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, a déclaré, mardi, sur les ondes de Radio le Kef, que “sept médecins spécialistes ont été chargés de garantir les services médicaux dans le service de gynécologie obstétrique, pour une semaine entière”.
Il a, en outre, annoncé la décision “d’ouvrir une enquête pour connaître les causes du décès de la nourrisson et déterminer les responsabilités juridiques”. Des associations régionales et locales du gouvernorat du Kef avaient demandé “l’ouverture d’une enquête rapide” pour connaître les causes de cet accident et poursuivre les responsables administrativement et devant la justice”.