La chambre d’accusation de la cour d’appel de Sousse a décidé, jeudi, d’accorder la liberté provisoire à l’activiste du mouvement Femen, Amina Sboui.
Me Souhaib Bahri, un des avocats de l’activiste Femen a indiqué que la chambre d’accusation a confirmé la décision du juge d’instruction du tribunal de première instance de Kairouan, d’adresser le chef d’accusation de “profanation d’une tombe” et de la faire comparaître devant la chambre correctionnelle en état de liberté.
Auparavant, Me Ghazi Mrabet, un des avocats de la défense d’Amina, a déclaré au correspondant de l’agence TAP que la chambre d’accusation du tribunal de première instance de Sousse avait examiné, jeudi, la décision de clôture de l’instruction contre sa cliente accusée de profanation d’une tombe conformément à l’article 167 du code pénal, verdict passé en appel à la demande du ministère public.
L’avocat a, en outre, indiqué qu’Amina est accusée d’avoir écrit le mot “Femen” sur le mur extérieur du cimetière de la ville de Kairouan, le 19 mai 2013, lorsque les autorités avaient interdit la réunion du congrès d'”Ansar Acharya”.