Selon nos confrères de Mosaïque Fm, citant des sources sécuritaires algériennes, le terroriste algérien appartenant à la mouvance d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique), Abou Abderrahmene, serait derrière l’attentat qui a tué 8 soldats tunisiens au mont Chaambi.
L’information reste à vérifier car s’il s’agit bien de l’“émir” Bourihan Rabah, alias Ayad Abou Abderahmane, ce dernier ne serait plus de ce monde. En effet, selon les médias algériens, se référant à des sources sécuritaires, Abou Abderrahmene aurait été éliminé durant la nuit du vendredi (19 juillet) à samedi, lors d’une opération antiterroriste menée par les forces de sécurité algériennes à la sortie Est de la ville de Sour El Ghozlane, au sud de Bouira.
Originaire de Boumerdès, ce chef terroriste est responsable des relations interzonales d’AQMI. Il était accompagné de son bras droit, Lafi Lakhdar, alias Abou El-Walid Touhami, responsable de la communication au sein d’AQMI.
Ils seraient donc les deux lieutenants d’Abdelmalek Droukdel, le chef d’Al Qaïda au Maghreb islamique.
D’après Mosaïque FM, les groupes terroristes, basés au mont Chaambi, depuis bien longtemps, vont préparer d’autres attaques visant les institutions de l’État, les politiciens, les intellectuels et les zones touristiques. L’attaque à Jebel Chaambi serait en réaction à la participation de la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme.
La zone de Chaambi est considérée comme base arrière pour la Qaïda pour se déplacer vers Mali, l’Algérie et la Libye et transporter, illicitement, des armes.
D’ailleurs, Baghdad International Agency News se basant sur des sources de services de renseignements irakiens, affirme que les chefs d’Al Qaïda en Irak ont été appelés à déplacer leurs bases vers la Tunisie afin d’y poursuivre leurs opérations militaires.