« Nous allons faire face à toute personne qui s’avise de stopper le processus démocratique choisi par le peuple », a averti, dimanche soir, l’élu du Mouvement Ennahdha à l’Assemblée nationale constituante et membre du Conseil de la Choura Oussema Sghaier.
Présent à la place du Bardo, où se positionnent deux groupes sous une haute surveillance sécuritaire : le premier défend la légitimité et le second appelle à la dissolution de l’ANC, Sghaier a renouvelé son appel aux députés qui se sont retirés de la Constituante, à revenir sur leur décision afin de parachever les travaux de l’Assemblée et de fixer une date définitive pour les élections d’ici deux semaines.
Dans le même contexte, l’élu d’Ennahdha s’est demandé si ce retrait signifie une crainte des prochaines élections et de la volonté du peuple. Les organisateurs du sit-in pro-légitimité ont distribué des déclarations, dans lesquelles ils appellent les leurs à rater la chance à ce qu’ils ont qualifié d’« aventuriers », de faire plonger le pays dans l’inconnu et de semer la discorde et la division parmi les Tunisiens, l’objectif ultime étant de parachever la rédaction de la Constitution et d’organiser des élections libres et transparentes dans les plus brefs délais.
« La Tunisie fait l’objet, depuis la révolution du 14 janvier, de conspirations locales et internationales pour compromettre cette révolution, en se livrant à des méthodes et des manuvres qui sont allées jusqu’à l’assassinat politique », lit-on dans le même document.
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