Le ministère du Tourisme se penche, actuellement, sur l’identification de projets d’investissement réalisables à court et moyen termes, en vue de diversifier et d’enrichir l’offre touristique, alors que les travaux d’élaboration du nouveau code d’incitation à l’investissement, ont atteint leur phase finale.
Selon un communiqué publié, jeudi, par le ministère, plusieurs séances de travail se sont tenues au département du tourisme “pour l’élaboration d’une carte touristique nationale et la relance de l’investissement dans le secteur, en berne depuis déjà deux ans”. C’est ainsi que les commissaires régionaux du tourisme ont été invités à présenter des rapports sur les potentialités d’investissement de chaque région, dans un délai ne dépassant pas les six semaines.
Lors de la réunion tenue mercredi, le ministre du tourisme, Jamel Gamra, a estimé nécessaire de privilégier les projets innovants et à haute valeur ajoutée notamment ceux relatifs aux circuits culturels, à l’artisanat et au tourisme alternatif (Hôtels de charme, maisons d’hôtes et gites ruraux), dont la nouvelle réglementation sera promulguée au cours des prochaines semaines. Faisant état des principaux lacunes constatées au niveau du secteur, le ministre a pointé du doigt les problèmes de ralentissement des investissements et de la prédominance de l’investissement dans les zones balnéaires et dans les modes d’hébergement classique. Le bilan du premier semestre 2013, l’attestent parfaitement, puisque 91% des projets touristiques réalisés au cours du 1er semestre 2013, ont été concentrés sur le littoral.
Le ministre a évoqué, également, les problèmes de la lenteur administrative et les difficultés de changement de vocation des terrains destinés aux projets touristiques, de la réticence des bailleurs de fonds, des garanties exigées des jeunes promoteurs et au profit des petits projets outre les délais de réponse des autorités régionales qui dépassent souvent les six mois. A ce propos, plus de 190 projets sont bloqués dans les régions précisément en raison de la lenteur du traitement des dossiers.
“Les conseils régionaux fraîchement installés dans plusieurs régions, seront d’un grand apport dans la conception des stratégies mais aussi dans l’accompagnement et la réalisation des projets d’investissement”, a encore, affirmé le ministre.