Selon le journal londonien Al Quods Al Arabi, l’Espagne aurait autorisé les États-Unis à déployer 500 marines ainsi que 8 avions militaires, à la base Morón de la Frontera située à la province de Séville en Andalousie.
Les Américains auraient pour mission d’intervenir en Algérie en cas de chute du régime Bouteflika. Et le journal de se demander si l’Algérie était, elle aussi, menacée par le printemps arabe. Il semblerait que la menace se fait sentir à l’approche de la présidentielle algérienne à l’issue de laquelle M. Bouteflika pourrait rester au pouvoir…
On rappelle dans ce contexte que l’Algérie est secouée depuis des mois par un mouvement de grève d’une grande ampleur touchant différents secteurs, notamment l’enseignement, la santé publique, le commerce (ex : les boulangers). Les principales revendications portent sur une revalorisation des salaires et des statuts.
A l’instar de ses voisins tunisiens, les jeunes algériens sont touchés, eux aussi, par le chômage, ce qui a entraîné les manifestations de ces derniers mois.
Selon le FMI, 21,5% des moins de 35 ans sont sans emploi, contre environ 10% pour l’ensemble de la population.
Rappelons que dès le début du printemps arabe, en Tunisie puis en Libye en 2011, les autorités algériennes avaient procédé à des augmentations de salaires et opéré des recrutements, ce qui a permis de clamer les esprits.
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