Le président provisoire de la république Moncef Marzouki ne perd plus une occasion sans “mettre les pieds dans le plat”, la dernière lors de son discours à l’occasion de la remise du chèque de restitution des avoirs de Leila Ben Ali au Liban lorsqu’il a avertit tous ceux et celles qui se permettaient d’offenser le Qatar, qu’ils devraient assumer leurs responsabilités face à leurs consciences avant de l’assumer devant les tribunaux.
Ressenti comme une menace directe, cette déclaration a vite feu d’allumer la toile et une campagne a rapidement mobilisé des centaines FaceBookeurs contre le Qatar.
Cette cérémonie de restitution n’a pas seulement donné une nouvelle occasion à Moncef Marzouki de se distinguer, toujours à sa manière, elle a été également l’occasion de voir le gouverneur de la Banque Centrale en colère contre son Président.
Le feuilleton tragi-comique de l’Etat tunisien se poursuit.