L’Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT) a fermement condamné lundi le viol d’une fillette dans un jardin d’enfants à la Marsa, appelant les autorités à traiter le dossier avec “sérieux et responsabilité”.
“La multiplication de ce type de crimes est due au fait que leurs auteurs croient qu’ils peuvent échapper à la justice profitant de la dérive sécuritaire et du dysfonctionnement des institutions en charge des affaires de la famille et de l’enfance”, a estimé l’organisation féminine dans un communiqué.
Les autorités, et en particulier le ministère des affaires de la femme, sont appelées à traiter ces phénomènes avec “un plus grand sérieux” dans la mesure où il s’agit “d’atteintes qui marquent profondément nos traditions, notre religion et notre législation”, ajoute l’organisation.
L’UNFT s’engage à soutenir les victimes de ces actes criminels et à les défendre devant la justice tout en affirmant son appui psychologique et social à la petite fille et à sa famille.
Pour sa part, l’observatoire national « Ilef » pour la protection des consommateurs a condamné le viol de la petite fille affirmant qu’il s’agit « d’un crime odieux résultant de la prolifération anarchique des jardins d’enfants, de l’absence de contrôle et d’encadrement de la part des autorités de tutelle”.
“Nous demandons le limogeage de la ministre de la femme”, a clamé l’observatoire affirmant avoir déjà appelé le ministère à la mise en place de mécanismes de contrôle, d’encadrement et des restrictions à la prolifération anarchique des jardins d’enfants.
L’observatoire a indiqué avoir désigné des avocats pour représenter la petite fille victime de viol et pour poursuivre en justice les responsables directs et indirects de ce crime.
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