Le mouvement Wafa a quitté, mardi matin, la réunion de concertation avec les partis politiques sur la composition du futur gouvernement.
“A peine 20 minutes après le démarrage des concertations, à Dar Dhiafa, à Carthage, le mouvement Wafa a quitté la réunion”, a affirmé le porte-parole du parti, Slim Boukhdhir.
“Nous nous attendions à ce que la réunion d’aujourd’hui débatte des programmes à mettre en place pour la période à venir avant de discuter de la composition du futur gouvernement”, a t-il indiqué.
“Le chef du gouvernement désigné, Ali Laraeydh, a refusé d’aborder, lors de cette réunion, la question du contenu des programmes d’action et a demandé de discuter, directement, de la nouvelle composition du gouvernement”, a t-il précisé.
“Lors de la dernière réunion de concertation, dimanche, nous avons constaté qu’il y avait beaucoup de points de divergence entre les formations participantes, c’est pourquoi une commission a été créée pour statuer sur les points de litige”, a t-il rappelé, ajoutant, toutefois, que la réunion de cette commission, prévue pour lundi, n’a pas eu lieu.
Boukhdhir a insisté sur l’attachement de son parti au traitement des dossiers de corruption, à l’abolition de la loi sur le terrorisme, à la maîtrise des prix et de l’inflation, à la lutte contre la spéculation ainsi qu’à l’accélération de l’examen des projets de loi relatifs à l’immunisation de la révolution et à la justice transitionnelle.
Ont pris part à la réunion d’aujourd’hui, outre le mouvement Wafa, Ennahdha, le Congrès pour la République (CPR), Ettakatol, l’Alliance démocratique, ainsi que le bloc parlementaire pour la liberté et la dignité.
DI/TAP