“Si Jebali tient à son gouvernement de technocrates, nous quitterons le gouvernement”, vient de déclarer Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha sur France 24.
Aussi facile que ça? Le président du parti qui a manœuvré des décennies pour accéder au pouvoir serait-il prêt à laisser tomber? “Qu’allons-nous dire à nos militants, à ceux qui nous ont élus? Que nous avons failli et que nous ne pouvons pas gérer le pays? Nous ne pouvons partir comme cela simplement comme des incapables”, a déclaré à l’occasion un haut fonctionnaire nahdhaoui à un confrère journaliste.
Les observateurs lisent la déclaration de Ghannouchi comme étant une déclaration de guerre ou une menace déguisée. En Algérie cela avait commencé comme cela…
Sur la toile, des rumeurs persistantes parlent de l’appel lancé par Abou Iadh aux salafistes en poste en Tunisie, et qui sont au nombre, selon des sources sécuritaires, de 12.000, de se préparer à préserver les acquis islamistes.
Les querelles répétitives entre Ghannouchi et Abou Iadh seraient-elles comme on le dit bien chez “Ark Tbablia” (Des querelles de troubadours).
Wait and See et que Dieu préserve notre Tunisie.
A.B.A
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