Le porte-parole de la présidence de la République, Adnène Mansar, a confirmé dimanche la démission du conseiller juridique du président de la République, Samir Ben Amor, démentant, toutefois, «l’existence de quelque différend que ce soit derrière cette démission». D’après Adnène Mansar, « Samir Ben Amor a démissionné selon sa propre volonté. S’il y avait un différend, il aurait été démis de ses fonctions et non pas présenter sa démission», a-t-il précisé, assurant que Samir Ben Amor voulait se consacrer entièrement à sa mission en tant qu’élu à l’Assemblée nationale constituante (ANC).
Adnène Mansar a ajouté que Samir Ben Amor a présenté sa démission au président de la République provisoire Moncef Marzouki il y a un mois qui l’avait acceptée et l’a remercié, en le recevant, pour ses efforts dans l’accomplissement de sa mission.
Samir Ben Amor a publié sur sa page Facebook aujourd’hui dimanche : « J’ai remis ma démission au président de la République lui demandant de me décharger de mes fonctions de conseiller auprès de la présidence de la République parce que je ne vois plus d’intérêt de rester au palais de Carthage et j’ai choisi de me consacrer entièrement à ma mission au sein de l’ANC ».
Di/Tap