
Une explication peut-être: les hauts responsables désignés par les élus légitimes n’ont éventuellement aucune idée sur les prérogatives qui leur sont inclues en haut de la pyramide de l’Etat. Un Etat qu’ils ont démythifié par leur ignorance des règles élémentaires du protocole et du respect des usages de bienséance.
Pour rappel, Monsieur Daimi, le cabinet présidentiel a pour mission d’assister le chef de l’État, et seulement lui, dans l’accomplissement de ses tâches. Donc que son directeur soit sollicité par le ministère des Affaires étrangères pour assurer le rôle d’accompagnateur et persuadé par celui des Affaires religieuses d’aller accueillir Nabil Al Awadi à l’aéroport, cela n’a rien à voir avec les tâches qui lui incombent en tant que directeur du cabinet présidentiel. Plutôt qu’accueillir les illuminés des pays du Golfe venus conquérir la Tunisie avec un cérémonial digne de chefs d’Etat, il aurait mieux fait de suivre son président à Addis-Abeba, au moins cela rentre dans son rôle…
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