Les agents des sociétés de transport des hydrocarbures, sont entrés en grève lundi et devrait se poursuivre mardi 28 janvier 2013, après que les «les patrons de ces sociétés aient boycotté, trois fois, les réunions avec la Fédération générale de la pétrochimie, relevant de l'UGTT, dont la dernière, devait se tenir le 25 janvier courant, au siège de l'inspection générale du travail», a indiqué le secrétaire général de cette Fédération (relevant de l'UGTT), Hasnaoui Smiri.
Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de la pétrochimie, Faouzi Chibani a affirmé que "cette grève a réussi à 100%", estimant que "c'est l'UGTT qui doit décider de la structure qui va défendre les droits des agents des sociétés de transport des hydrocarbures".
Le directeur central à la société nationale de distribution des pétroles (Agil), Habib Melaouah, a indiqué à la TAP que les stations d'essence disposent de réserves qui peuvent satisfaire les besoins des citoyens de 3 jours à une semaine. Mais c'est sans compter avec l'afflux exceptionnel d'automobilistes qui se sont rués sur les stations services et ont fini, dans certaines stations, par vider les pompes.
Mohamed Sadok Bedioui, président de la Chambre nationale des gérants et propriétaires de stations-services, a déclaré au micro de Karim Benamor et Sameh Meftah (ExpressFM), que les réservoirs en carburant de certains stations de services se vident malgré l'approvisionnement en quantité suffisantes pour au moins trois jours.
Cette situation revient à la précipitation des citoyens qui veulent s’approvisionner en quantité supérieure à leur besoin. “Il faut rationaliser la consommation!” a-t-il martelé. la Tunisie compte une vingtaine de société de transport des hydrocarbures employant environ 2000 transporteurs.
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