Le ministère de l'Intérieur a annoncé mercredi que l'enquête sur l'affaire « Fathi Dammak » a été officiellement ouverte depuis le 13 novembre 2012 et non le 26 décembre 2012, date à laquelle des informations sont parvenues au ministère à ce sujet, comme l'a avancé mardi un site électronique.
L'enquête est menée en coordination avec le ministère public dans toutes les étapes de l'investigation et dans les procédures engagées s'agissant notamment des mesures de détention, explique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Le site Nawaat.org a publié mardi un article intitulé « Une affaire de trafic d'armes présumée révèle un appareil parallèle lié à Ennahdha » apportant des précisions sur l'affaire « Fathi Dammak » accusé de planifier l'assassinat de certains hommes d'affaires et de personnalités nationales.
Le site fait des révélations sur le trafic d'armes et les réseaux qui le pratiquent. Le citoyen qui a communiqué les informations à ce sujet au site Nawaat a contacté le ministère de l'Intérieur le 19 décembre 2012 pour faire une déclaration sur l'affaire. «Il a été orienté vers la police judiciaire, où ses déclarations ont été consignées dans un PV officiel et déposées dans le dossier déjà instruit», précise-t-on de même source.
Le ministère de l'Intérieur souligne, dans le communiqué, que la procédure d'investigation dans l'affaire « Fathi Dammak » et dans toute autre affaire « suit son cours normal dans le cadre des structures officielles, sous l'autorité de la justice et conformément à la législation en vigueur ».
«Les révélations publiées sont une tentative mettant en doute l'institution sécuritaire, sa solidité et sa neutralité vis-à-vis des conflits et surenchères politiques», a estimé le ministère, exhortant les citoyens et les médias à respecter la spécificité du travail sécuritaire.
Di/Tap