
L’organisation syndicale estime que “cette lenteur est l’un des facteurs qui ont provoqué un surcroît de tension sociale dans les régions démunies. Ce qui se passe actuellement, dans certaines régions intérieures, telles que Siliana, n’est qu’une preuve de cet échec».
Cette première lecture du budget économique fait état “de la poursuite des mêmes politiques de développement classiques, adoptées auparavant, puisque le même niveau d’investissement sera maintenu en 2013, lequel ne dépassera pas 22,6%, ce qui confirme l’absence d’une vision stratégique et politique claire, pour impulser l’investissement public et privé. Ce dernier est estimé à 46,2% de l’ensemble des investissements prévus pour 2013 ».
S’agissant de la réalisation des objectifs de la révolution, dont notamment la création d’emplois, les mesures annoncées se sont limitées, selon l’UGTT, à «la poursuite de la même démarche, tendant à réformer les politiques actives d’emploi, en l’absence d’un effort réel pour impulser l’investissement et créer de l’emploi, surtout dans les régions intérieures”.
Di/TAP




