Le recours aux «méthodes répressives » face aux mouvements de protestation dans le gouvernorat de Siliana « est une violation du droit de manifestation pacifique de nature à creuser le fossé entre la population et l’appareil sécuritaire », a averti mardi le mouvement Nidaa Tounes.
Le mouvement a exprimé, dans un communiqué, son soutien aux habitants de Siliana dans leur lutte pour obtenir leurs droits légitimes, appelant à la séparation entre les institutions de l’Etat et les partis politiques pour garantir la neutralité de l’administration.
Nida Tounes s’est dit également opposé à « la politique de la coalition gouvernementale, fondée sur le principe des quotas politiques et la mainmise sur les rouages de l’Etat rappelant les vieilles pratiques de l’ancien régime », peut-on lire dans le communiqué.
Une grève générale a été décrétée mardi dans le gouvernorat de Siliana à l’appel de l’Union régionale du travail pour revendiquer le départ du gouverneur, le droit de la région au développement et la libération des personnes arrêtées dans les incidents du 26 avril 2011.
De violents affrontements ont éclaté entre les protestataires et les agents de l’ordre qui ont répondu par des coups de matraque et du gaz lacrymogène pour les disperser.
WMC/TAP
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