Tunisie – Politique : La théorie du “complot”

Au commencement, l’homme d’affaires controversé, Kamel Eltaief, s’est vu signifier, deux jours après l’Aid El Idha, par une convocation manuscrite du poste de police de Carthage qu’il était interdit de voyage alors que le juge d’instruction n’avait même pas daigné, comme le stipule normalement la loi, ni l’informer, ni l’écouter, ni lui expliquer les motifs de cette décision.

En se rendant au juge, le lendemain (lundi), les avocats de l’homme d’affaires ont été informés que la décision a été prise suite à l’ouverture par un juge d’instruction, sur la base d’une requête déposée, il y a plus de 7 mois, par l’avocat Cherif Jebali (nahdhaoui), ancien cadre au ministère de l’Intérieur, une enquête judiciaire sur un éventuel complot contre la sûreté intérieur de l’Etat (bien sûreté de l’intérieur, ce qui exclut la sûreté extérieure du ressort de l’armée) auquel auraient participé des hommes d’affaires, de personnalités politiques et d’anciens hauts cadres de l’Etat dont Kamel Eltaïef et Neji M’hiri, d’hommes d’affaires, l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères Kamel Morjane et l’ancien ministre de l’Intérieur, Ahmed Friaa, et Me Ahmed Mansour, président d’un parti destourien. Les personnes précitées sont suspectées d’avoir comploté pour renverser le régime et pour mettre en doute la légitimité du pouvoir en place.

Informés, les médias et réseaux sociaux ont sauté sur l’affaire et ajouté, à des fins inavouables, à la liste des éventuels comploteurs, le nom de Béji Caïd Essebsi, président du parti Nidaa Tounès et ancien Premier ministre.

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