
“La Suisse est confrontée en ce qui concerne l’Egypte et la Tunisie à des affaires d’une ampleur sans précédent”, a indiqué Valentin Zellweger, chef de la Direction du droit international public au ministère suisse des affaires étrangères, à l’AFP, ajoutant que « chaque compte représente une multitude de transactions, dont le nombre varie entre 250 et 2 000».
Au sujet du montant relativement modeste des fonds tunisiens, le diplomate a indiqué toujours à l’AFP que deux explications étaient possibles : “le clan Ben Ali n’aimait pas la Suisse”, et avait placé ses fonds ailleurs, ou “le dispositif en cas de fonds suspects a bien marché, et les banques suisses ont refusé ces fonds”.
Durant la période de blocage, les fonds sont quand même gérés, mais de manière conservatrice, et le produit des intérêts est en principe versé avec le capital, au moment de la restitution.
WMC/TAP




