
Il a ajouté que “le citoyen tunisien doute aujourd’hui du gouvernement, de l’opposition, de ses représentants au sein de l’ANC et des médias”, ceci outre ses soucis qui consistent en l’emploi, l’amélioration des conditions de vie et les majorations salariales.
“Nous nous trouvons dans une phase qui exige une évaluation objective” a-t-il dit, considérant que le Gouvernement n’est pas à l’abri des erreurs et qu’il faudrait un minimum de courage pour les reconnaître et les rectifier. Il s’est, en outre, interrogé sur les raisons qui poussent l’opposition à camper sur ses positions qu’il a qualifiées de “négatives”, l’invitant à proposer des solutions aux problèmes de l’heure et à reconnaître les droits de la majorité à l’Assemblée, sans pour autant méconnaître le sentiment de “déception et de marginalisation” que ressentent certains constituants de l’opposition.

Il a affirmé que le prochain régime politique fera l’objet d’un consensus, précisant qu’il sera sûrement “démocratique” et garantira l’équilibre et la séparation entre les pouvoirs, et l’indépendance de la justice, de même qu’il instituera la création d’une cour constitutionnelle.
“La date précise des prochaines élections ne saurait être prise avant la mise en place de l’instance indépendante des élections qui sera supervisée par des personnalités réputées pour leur crédibilité et leur intégrité”, a-t-il ajouté. M. Ben Jaafar a, sur un autre plan, salué l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail qui vise, de son point de vue, “à rapprocher les vues”, toutefois, le dernier mot revient à l’ANC, seule autorité légitime du pays.
WMC/TAP




