«La collision qui a eu lieu, récemment, entre un bus de la Transtu et une voiture privée, est un simple accident qui survient quotidiennement sur nos routes », a souligné le ministre du transport, Abdelkarim Harouni.
Tenant, jeudi, une conférence de presse à Tunis, il a annoncé que “la Société des Transports de Tunis, a chargé une avocate de défendre le chauffeur mis en cause, dans l’espoir de régler cette affaire à l’amiable».
Il a, toutefois, considéré “illégitime, la grève observée par les agents de la Transtu sous prétexte d’être solidaires avec le chauffeur de bus, qui avait été arrêté à la suite à cet accident, dans la mesure où elle donne lieu à d’autres revendications qui ne sont pas actuellement, notre premier souci”.
En plus, a-t-il dit, cette grève d’une journée et demi a occasionné de lourdes pertes à la société. Il a par ailleurs, affirmé “nous focalisons, actuellement, sur la réforme du secteur du transport, afin d’améliorer les services rendus aux citoyens”.
Dans ce sens, un groupe de travail regroupant des représentants des ministères de la justice, des droits de l’homme et du transport, sera créé “pour rechercher les moyens de protéger les chauffeurs de bus et de métro dans l’exercice de leur travail et mettre sous surveillance les grands stations”.
WMC/TAP
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