
Pour sa part, M. Sami Tahri, porte-parole de l’Union Générale Tunisienne du Travail, a exprimé son étonnement “de l’indifférence du gouvernement face au mouvement de protestation des journalistes de Dar Assabah pour exprimer leur refus de la nomination du nouveau directeur”. Il a qualifié la liberté de la presse de “mère de toutes les batailles”, estimant que le droit à une information libre et indépendante constitue un droit fondamental du citoyen.
Au cours de cette conférence, les participants, spécialistes, syndicalistes, militants des droits de l’Homme, ont dénoncé les tentatives du gouvernement “d’asservir” le secteur de l’information et de le “discréditer” auprès de l’opinion publique. Ils soulignent que la liberté de la presse n’est pas uniquement le droit des journalistes mais de tous les citoyens sans exclusive.
Ce colloque a, également, été l’occasion de passer en revue les principales raisons qui ont poussé le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) à décider d’une grève le 17 octobre prochain, en plus d’évoquer les tensions sociales à la Radio nationale.
(WMC/TAP)




