Bonnes couchantes ou esclaves?

Les bonnes couchantes, combien sont-elles chez nous à vivre un esclavage domestique ? Si aujourd’hui on n’a pas eu des jeunes ménagères à domicile, la plupart d’entre nous se sont faits servir par celles qui vivaient chez leurs parents. Mais avons-nous jamais pris le temps de vraiment les connaître?

Avons-nous cherché à savoir comment elles vivaient leur situation ? Baya a décidé de recueillir ces témoignages pour essayer de lever le voile sur cette nouvelle forme d’esclavage moderne!

Témoignages

Aicha, 20 ans : «A onze ans, mon oncle paternel m’a placée dans une famille qui habitait très loin de mon village. La maîtresse de maison était très méchante. Elle ne me laissait jamais me reposer. Je devais travailler du matin au soir.

Elle me criait dessus, m’insultait, me giflait même et personne de sa famille ne la contrariait jamais, jusqu’au jour où je me suis retrouvée à l’hôpital avec l’arcade sourcilière ouverte et une fracture à la mâchoire. C’est mon oncle maternel qui m’a sauvée en menaçant son mari de porter plainte. Je suis retournée dans ma famille et maintenant je travaille dans une usine de textile».

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