“Je ne suis pas un président pauvre, j’ai besoin de peu”, explique à l’AFP l’iconoclaste président uruguayen José Mujica, qui reverse presque 90% de son salaire de 9.300 euros à une organisation d’aide au logement et critique la “société de consommation” ainsi que son “hypocrisie” sur la toxicomanie ou l’avortement.
“Je vis dans l’austérité, la renonciation. J’ai besoin de peu pour vivre. Je suis arrivé à cette conclusion parce que j’ai été prisonnier durant 14 ans, dont 10 où si la nuit, on me donnait un matelas, j’étais content”, raconte cet ancien guérillero tupamaro, emprisonné sous la dictature (1973-1985).
Élu président de l’Uruguay en 2010 sous la bannière d’une coalition de gauche, “Pépé”, comme le surnomment les Uruguayens, affiche en effet de solides convictions concernant l'”esclavagisme” moderne consistant “à vivre pour travailler” au lieu de “travailler pour vivre”.
(Source : AFP)
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