“Le personnel des minoteries a donné un ultimatum de 10 jours, avant de réitérer la grève, au cas où leurs revendications ne seraient pas réalisées”, a indiqué à la TAP, Habib Réjab, secrétaire général de la fédération de l’alimentation, du tourisme, du commerce et de l’artisanat, relevant de l’UGTT (Union Générale tunisienne du travail).
Les agents des minoteries avaient observé une grève générale dans tout le pays, du 5 au 7 septembre courant, tout en présentant plusieurs revendications. Il s’agit essentiellement, d’après la même source, de l’application de la convention collective sectorielle, mais aussi, du décret n°503 promulgué en 2003, qui stipule l’octroi d’une prime complémentaire de transport de 5 dinars et d’une prime de poussière et de risque, de 20 dinars.
En effet, selon les résultats d’une enquête émanant de médecins du travail, les agents des minoteries sont exposés a des risques professionnels du fait des poussières et des résidus qu’ils respirent lors de leur travail, et partant “doivent bénéficier, d’une telle prime”.
M. Réjab a, encore, ajouté que “l’office des céréales dispose d’un fonds social dont les ressources financières doivent être mises à la disposition des employés des minoteries pour leur permettre de bénéficier de crédits”.
Il a espéré que “la fédération et le gouvernement parviennent à travers les négociations, à une solution, avant que le personnel des minoteries, entre de nouveau en une grève qui pourrait perturber l’approvisionnement en matières premières des boulangeries”.