Plusieurs composantes de la société civile ont demandé mercredi la libération des 4 syndicalistes accusés d’être impliqués dans les violences survenues à l’hôpital Hédi Chaker à Sfax. Des syndicats, associations, organisations de défense des droits humains et des partis politiques ont appelé à la libération des syndicalistes et à garantir la neutralité de la magistrature.
Le syndicat général de la culture et de l’information relevant de l’UGTT a considéré que l’arrestation des syndicalistes “vise à porter atteintes au droit syndical” stigmatisant “l’intervention de l’administration dans les affaires syndicales”. “L’affaire de l’hôpital Hédi Chaker de Sfax est une tentative d’un parti majoritaire de la troïka au pouvoir pour déstabiliser et asservir l’organisation syndicale et une forme de représailles à l’encontre des syndicalistes en général”.
Le syndicat général réaffirme sa demande de limogeage du directeur de l’hôpital “source de tous les problèmes” appelant à l’assainissement du climat social au sein de l’établissement et à garantir la neutralité du service public”.
Pour la LTDH “cette affaire est politique” estime la LTDH qui affirme l’importance de garantir la neutralité de l’institution Judiciaire et d’éviter son instrumentalisation appelant à la libération des syndicalistes.
De son côté, le mouvement “Appel de la Tunisie” a exprimé sa solidarité avec l’UGTT et les syndicalistes affirmant que dans l’affaire de l’hôpital Hédi Chaker les procédures judiciaires n’ont pas été respectées.