
Il appelle à ouvrir une enquête et à poursuivre les agresseurs des employés de l’établissement en justice.
La Ligue tunisienne des droits de l’homme a, de son coté, publié un communiqué dans lequel elle dénonce l’atteinte à l’intégrité de l’établissement hospitalier et les actes d’agression commises par la police à l’encontre des agents de la santé et des citoyens. Elle revendique la libération de toutes les personnes arrêtées et l’ouverture d’une enquête sur « les incidents graves » survenus à l’hôpital de Sfax, insistant sur la liberté de l’action syndicale.
Le ministère de la santé avait publié jeudi 19 juillet un communiqué dans lequel il dénonce les altercations survenues entre les forces de l’ordre et des membres du personnel de la santé à l’hôpital universitaire Hédi Chaker de Sfax, faisant des blessés des deux côtés.
Le ministère avait rappelé que l’hôpital Hédi Chaker connaît depuis cinq mois des agitations à cause du sit-in observé par quelques membres du personnel à l’enceinte de la direction de l’établissement empêchant le directeur général et ses collaborateurs d’accéder à leurs postes. Le département avait affirmé que « ces actes n’ont aucun rapport avec les revendications syndicales ou sociales et que leur unique objectif est de paralyser l’activité dans cette structure publique».




