
En outre, le communiqué fait part de la solidarité inconditionnelle avec tous les syndicalistes, responsables et adhérents victimes de cette agression, demandant “la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées, l’ouverture d’une enquête pour demander des comptes à tous ceux qui ont porté atteinte à l’intégrité de l’établissement et agressé les agents, la neutralité de la direction de l’hôpital de toute exploitation politique, avec l’ouverture d’un véritable dialogue entre les différentes parties concernées, sans l’intervention d’aucune partie politique, le respect de la liberté de l’action syndicale et le refus de toute intervention qui porte atteinte à son indépendance”.
Le ministère de la Santé publique avait rendu public, jeudi 19 juillet 2012, un communiqué dans lequel il dénonce ce qu’il a qualifié “d’événements tristes” ayant eu lieu à l’hôpital Hédi Chaker de Sfax et qui avaient fait, selon le ministère, “plusieurs blessés parmi les agents de l’établissement et ceux de la police”.
Dans le même communiqué, le ministère rappelle que l’établissement hospitalier connaît, depuis près de cinq mois “une situation de blocage, oeuvre de quelques individus cherchant à paralyser les activités de l’établissement”.
Le ministère a condamné cette situation qui “montre clairement que ces évènements n’ont aucune relation avec des revendications syndicales et que leur seul objectif est de paralyser un service public”.
Dans ce sens, le ministère a mis l’accent sur sa détermination à appliquer la loi afin de garantir le retour de cet établissement à son fonctionnement normal”. Il s’est engagé à “protéger les travailleurs de cet hôpital”.
WMC/TAP




