
Interrogé sur l’imputabilité de ces agissements, les accusés ont plaidé non coupables dans cette affaire, estimant que leur arrestation était “arbitraire et infondée”. D’autres accusés ont affirmé que leur complicité dans le blocage des routes avait pour objectif “d’attirer l’attention des autorités concernées” sur leurs conditions de vie.
Le comité de défense a demandé le non-lieu, évoquant des vices de forme qui entachent le déroulement de l’affaire, ce qui laisse entrevoir que les accusations adressées à leurs clients sont “infondées” et “non conformes aux faits” et constituent ” une interdiction de l’exercice du droit de protester” et “un retour à la dictature”.
Le comité de défense a appelé le juge à prendre en considération “le véritable mobile” qui préside l’opération de blocage des routes, considérant cette opération comme étant “un agissement légitime” dès lors qu’il s’inscrit dans le cadre de la “réalisation des attributs d’une vie digne”.
Le comité de défense a également fait état de plusieurs exactions commises par les forces de l’ordre lors de la répression de ces actes, affirmant que la réaction des habitants de la région était tout à fait “justifiable”.
WMC/TAP
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