« Le volume des défis qui se posent dépasse la capacité du gouvernement actuel qui ne peut les relever tout seul », a affirmé, samedi, l’ancien Premier ministre, Béji Caïd Essebsi. Devant un parterre composé de personnalités politiques et nationales et de représentants de la société civile, M. Caïd Essebsi a souligné que « le consensus politique est un besoin persistant en cette phase institutionnelle régie, à la fois, par une légitimité électorale, une légitimité pragmatique et une légitimité consensuelle.
Lors d’un meeting organisé à l’occasion du lancement, aujourd’hui, du « Mouvement de l’Appel de Tunisie », il a appelé le gouvernement provisoire à « réajuster la trajectoire en fonction de la conjoncture » et à favoriser la corrélation entre ces trois légitimités.
«Nous pensons qu’il est indispensable de réviser la composition du gouvernement actuel», a-t-il dit. Béji Caïd Essebsi, fondateur du mouvement de l’Appel de Tunisie, a fait état du « déséquilibre du paysage politique et de l’incapacité des partis politiques à former des entités politiques capables de rivaliser avec le Mouvement Ennahdha, d’où le besoin d’une alternative pour unifier toutes les forces démocratiques ».
Le Mouvement de l’Appel de Tunisie est ouvert à toutes les forces et à toutes les compétences ayant assumé des responsabilités y compris les RCDistes. «On ne peut exclure quiconque qu’à travers la justice», a-t-il estimé.
WMC/TAP