
Il a ajouté que le statut des médecins internes et résidents n’a pas été révisé depuis 1976 et ne garantit aucune protection à cette catégorie de médecins, les plus exposés à la violence puisqu’ils travaillent dans les services d’urgence.
De son côté, Salma Maâla, membre du bureau exécutif du syndicat de base des médecins internes et résidents de Tunisie a souligné que “le ministère de la santé n’a pas encore pris de mesures garantissant la protection des établissements hospitaliers malgré les requêtes formulées par le syndicat à ce propos depuis septembre 2011″. “Si leurs revendications ne seront pas satisfaites, les médecins internes et résidents observeront une autre grève qui se poursuivra pendant une semaine”, a-t-elle fait savoir.
Les médecins internes et résidents des différentes régions du pays sont entrés, mardi, en grève de trois jours à l’appel de l’UGTT et de la Confédération générale tunisienne du travail pour revendiquer la sécurisation des conditions de travail à travers le renforcement de la présence des agents de sécurité dans les établissements hospitaliers, particulièrement, pendant la nuit et le le recrutement d’agents de surveillance.
WMC/TAP
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