Des familles d’émigrés Tunisiens ayant quitté clandestinement le pays vers l’île de Lampedusa ont observé mardi un sit-in devant l’ambassade d’Italie à Tunis. Ces familles demandent des explications sur la situation de leurs enfants disparus depuis plus d’un an.Il semble que ce dossier, peu médiatisé, ne pas faire partie des priorités du gouvernement, reproche-t-on.
Souad Ghribi, mère de Bassem Ben Moussa, a indiqué que son fils âgé d’à peine 26 ans, a quitté la Tunisie depuis le 27 avril 2011. Elle affirme avoir été contacté par son fils d’un centre de détention à Sardaigne.
Mahbouba Hmidi a affirmé avoir vu son fils passer dans des chaînes de télévision européennes ainsi que dans des séquences vidéo postées sur les réseaux sociaux. Pour Mokhtar Jedidi, père du jeune Sameh qui compte parmi les Tunisiens disparus, le plus important est de connaître la vérité, quelle qu’elle soit. Présent à ce mouvement de protestation, le secrétaire général de la Ligue Tunisienne des droits de l’homme, Abderrahmane Hdhili a affirmé que la Ligue suit cette affaire avec beaucoup d’attention.
Les familles d’émigrés attendent toujours des autorités italiennes une réponse claire à même de les apaiser. Ces familles n’ont pas reçu, à ce jour, une seule information sur la situation de leurs enfants, un an et trois mois après leur départ, a-t-il dit.
WMC/TAP
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