Une vingtaine d’employés de la société General Electronic System, GES-XEROX Tunisie, spécialisée dans la vente de matériels bureautiques et informatiques, ont décidé d’entamer mercredi 16 mai 2012 un sit-in ouvert devant le siège de l’entreprise situé aux Berges du Lac à Tunis.
En se déplaçant sur les lieux, les employés nous ont précisé que cette décision intervient suite au refus par la direction générale de l’application de la convention signée avec le syndicat de base de la société le 2 février 2012.
Le groupe d’employés s’est installé en plein milieu de la rue face au siège de la société, avant de scander des slogans, tels que : «Minimisez les primes des directeurs», «Nous voulons nos primes de productivité», réitérant l’expression «Dégage».
Par ailleurs, nous avons essayé de rencontrer un représentant de la direction générale mais les employés qui se trouvent aux bureaux ont refusé de nous parler.
O.E.O
La direction de Xerox réagit :
Suite à la publication sur directinfo.com de l’article ci-dessus, la DG de Xerox, Hajer Ben Mansour, a contacté notre rédaction pour dire que «… ce qui a été a écrit par votre journaliste n’a aucun fondement et ne présente aucune vérité puisque cela n’a pas été validé par la direction de la société!»
Elle reproche également à notre de n’avoir pris que «l’avis du personnel qui ne représente même pas le 1/4 de la société…», en oubliant celui des autres « ¾ du reste du personnel qui été bien a leur poste ce jour la et qu’on travailler malgré cette minorité qui été devant la porte qui ne représente même pas la société!».
Mme Ben Mansour indique également que, en tant que société commerciale, «Xerox donne des primes de rendement… » à ses salariés. «… cette prime est un dû pour un directeur et ce n’est pas un employé exécutif qui doit juger ce que doit toucher un directeur».
En outre, citant l’expression «Expression dégage» employée par les sit-inneurs, la DG de Xerox rappelle «qu’on est une société privée et que les employés n’ont aucun pouvoir ou droit de faire dégager qui se soit!».
Elle souligne par ailleurs qu’«en aucun cas votre journaliste n’a essayé de joindre la direction ou quiconque d’autre, et je défis toute personne qui dit le contraire puisqu’on a la caméra de surveillance qui le prouve!».
Pour finir, Mme Ben Mansour écrit : «J’estime que vous avez attaqué la réputation de notre société qui faire vivre plus de 60 familles sans fondement…»
Lire aussi:
Tunisie, Emploi: Mouvement de protestation à Tozeur
Sfax: Grève à l’usine de confiserie El-Nâaoura
Tataouine : Manifestation contre la non transparence dans le recrutement