
Les mêmes sources ont affirmé que l’agressé a un casier judiciaire et connu pour avoir commis de multiples vols. Elles ont écarté l’idée que des raisons politiques sont à l’origine de cette agression”.
L’agence TAP a rendu visite, samedi, à la victime Nizar Jendoubi, à l’hôpital de la Rabta à Tunis qui a indiqué qu’un “groupe de barbus portant des “Kamis” (Djellaba afghane) blancs l’avaient agressé avec un sabre, alors qu’il était en train de consommer de l’alcool avec des compagnons”.
Il a précisé qu’il n’avait pas pu s’enfuir en raison de son état de forte ébriété, alors que ses amis avaient pu fuir, selon sa version des faits.
Docteur Wafa Amami, résidente au service de chirurgie orthopédique à l’hôpital de la Rabta, a souligné que la victime souffre d’une blessure profonde ce qui a nécessité la suture des veines, surtout au niveau de la main gauche. Il sera, par conséquent gardé en observation trois jours.
D’autre part, le porte parole du ministère de l’intérieur, Khaled Tarrouche, a démenti les informations qui circulent à propos d’une agression d’un jeune par un groupe salafiste à Jendouba, vendredi, causant la section de sa main.
Il a expliqué que les premières investigations ont démontré qu’un groupe d’individus avaient agressé, dans la nuit du vendredi à samedi, deux jeunes dans cette ville, en utilisant un outil tranchant, ce qui a provoqué des blessures au visage pour l’un deux et à la main pour l’autre. Le vol d’une motocyclette appartenant à l’un des agresseurs, commis par l’une des victimes est à l’origine de cette agression, a-t-il précisé. Il a ajouté que les enquêteurs ont identifié les deux agresseurs.
WMC/TAP




