
Au sujet de l’endettement, M.Dimassi a mis en garde contre la requête de certains qui réclament de renoncer au remboursement des dettes extérieures cumulées, les considérant comme « un héritage de l’ancien régime ». «Cette alternative peut limiter les chances de sortie de la Tunisie sur le marché financier international», a estimé le ministre.
Les dettes extérieures, prises en compte dans le cadre du projet de loi de finances complémentaires, concernent un prêt de la Banque mondiale d’une valeur de 500 millions de dollars, un deuxième de la Banque Africaine de développement (BAD) d’un même montant et un troisième crédit de l’Agence Française de développement(AFD) d’une valeur de 200 millions de dollars, a-t-il précisé.
Le ministre a souligné que la Tunisie a déboursé un crédit octroyé par l’Etat du Qatar d’une valeur de 500 millions de dollars et prévoit de sortir sur le marché financier international pour l’obtention de deux crédits. Le premier, d’un montant de 400 millions de dollars sera accordé avec une garantie des Etats unis d’Amérique et le second d’une valeur de 300 millions de dollars avec une garantie de la banque mondiale.
WMC/TAP




